Hier soir, en fin de soirée, Alex et moi avons croisé des Québécois avec qui nous avons jasé quelque peu... Une en particulier est venue me jaser après qu'Alex soit aller commencer de cuver son 10h de sommeil. Bien évidemment, il était question de voyage (elle trouve que Glasgow ressemble à Montréal), des émeutes et de la victoire du Canadien contre les Pingouins, mais tout cela a disparu après une nuit de sommeil, comme si ce n'était jamais arrivé (Sûrement l'odeur de pieds du vieux bonhomme du lit en dessous, celui qui nous considérait dangereux!).
Ce matin, nous avons décrété que nous irions à Londres dès dimanche, et que nous partirons en train. Une fois les dispositions prises, nous avons décidé de ce que l'on faisait du reste de notre journée au fur et à la mesure, ce qui nous a vallu de repasser plusieurs fois aux mêmes endroits, pour visiter une vieille église médiévale, la plus vieille maison de la ville avec ses jardins, le musée d'art contemporain de la ville, un arrêt à un Starbuck (ils sont légion à Glasgow et Édimbourg) pour m'acheter du jus de fruits (mon corps me dit quand il a besoin de vitamines; j'ai une soudaine envie de jus de fruits. C'était un de ces moments)... Ensuite, nous sommes allés au jardin d'hiver, une serre avec des palmiers et d'autres plantes tropicales.
Mon impression de la ville, c'est qu'elle oscille entre le crade et le sublime. Certains bâtiments sont superbes, d'autres semblent sortir d'une ville ouvrière sale et moche. Les parcs tout au long de la rivière sont tristes et ininvitants, laissés à l'abandon, presque... En revenant dans le coin tranquille de l'auberge de jeunesse, j'étais content d'avoir quitté les rues bruyantes du centre-ville... Mais avec Londres qui s'en vient, je profite de cette ville sans en être vraiment déçu.
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