Voici un certain temps, je demandais à quelqu'un ce qui était si fascinant de regarder des sports à la télé au lieu d'aller les pratiquer... Bien sûr, j'ai moi-même certains sentiments nostalgiques des soirées passées avec mon père, dans ma prime jeunesse, devant un match de hockey, mais c'était qu'un prétexte à passer du temps ensemble. Au-delà de ça, il devait bien y avoir quelque chose derrière ce "plaisir" du sport! (Je mets plaisir entre guillemets parce que si ce n'est qu'un plaisir, cela n'a besoin d'aucune justification; pour le bien de l'exercice, creusons (ou causons) plus creux.
La personne m'a dit qu'il y avait un plaisir à l'investissement, à connaître ce sport et en voir les développements... Un peu comme un téléroman, avons-nous convenu. Mais je ne crache pas du tout sur ça en faisant une comparaison. (Si j'avais voulu être vénéneux contre le spore, j'aurais utilisé la téléréalité, en fait!) Mais qu'est-ce qui n'en est pas? Même les travaux les plus intellectuels, les recherches sur les sujets les plus obscurs bâtissent un édificie à partir de savoir précédent, et suscite la curiosité de ce qui va arriver ensuite. La réalité elle-même est épisodique, alors encore une fois l'art (dans les cas où on peut considérer ça comme tel) vient imiter la vie! Ou peut-être plutôt former notre vision du réel? (Si un sujet comme l'écologie saute une saison au petit écran, ou que son contrat n'est pas renouvelé pour l'année prochaine, sombre-t-il dans l'oubli?)
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