lundi 6 juillet 2009

Ces objets qui nous veulent du bien...

Ces temps-ci, je me sens léger. Pas léger à cause du peu de poids; au contraire, je fais un peu moins attention qu'auparavant sans pour autant perdre l'habitude d'aller travailler en patin. Non, je veux dire que les possessions matérielles ont moins de prise sur moi... À la base, je suis quelqu'un qui ne désire pas vraiment acquérir d'objets qui ne me soient pas nécessaires sauf pour certains désirs passagers... J'essaie de ne pas jouer le jeu de la surconsommation, mais même là, ce n'est pas toujours facile, ni même précisément là où je me sens léger.

De moins en moins d'objets sont essentiels à ma survie, ont d'attachement émotif pour moi. Déjà avant mon voyage, je me voyais surchargé de possessions, dont plusieurs n'avaient pas d'autre raison d'être dans mon monde que d'exister au cas où, comme une sorte si j'étais un écureuil en automne... J'aime pouvoir sentir que si je veux tout laisser derrière, je peux le faire. Pas que je vais le faire, je suis bien dans ma peau, mais que si un jour j'ai l'appel de la route, que je peux lever le camp et aller là où je dois être. Je désire être affranchi des babioles et de leur inutile encombrement. Pas pour vivre en moine dans l'ascétisme le plus total; simplement pour me dépouiller du superflu et que tout ce qui me reste compte d'autant plus.

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