Je parlais il y a un certain temps, dans mon blogue d'actualités scientifiques (Radotages en exil), de l'étude qui prouvait que selon une étude, les gens les moins certains de leur opinion vont généralement moins la confronter pour se faire une idée globale de la situation. Sérieusement, ça m'a à moitié surpris, mais aussi rendu terriblement triste. Je connais le doute pour en avoir fait mon compagnon de route et je sais comment il peut être terriblement destructeur. Mais malgré l'inaction la plus totale qu'il peut engendrer, j'y ai trouvé des résultats qui m'ont fait grandir. Pour moi, c'est le moteur de remises en question... Mais sans cet état pour nous dynamiser, ne devenons-nous pas des esclaves de l'hérédité? Ou pire encore, condamnés à faire encore et encore les mêmes erreurs et les transmettre à nos enfants dans une chaîne de "destins"?
Je comprends la difficulté d'avoir une vue informée, et la souffrance que cause naviguer sur une mer agitée. Peut-être est-ce plus facile pour moi parce que je suis athée de l'opinion. J'aime comprendre l'autre côté, parce qu'il me paraît terriblement stupide de ne pas chercher à avoir le portrait complet de la situation. Je pars du principe que les gens veulent pas sciemment avoir des opinions sans fondements, des châteaux de cartes. Je veux savoir pourquoi ils pensent ce qu'ils pensent. Et seulement ensuite puis-je me permettre de me faire une idée. Et autant que possible, jamais de jugement, parce que chacun a la responsabilité de trouver son bonheur où il le souhaite. Je trouve juste ça dommage qu'autant de gens le trouvent dans un dialogue de sourds...
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