dimanche 1 novembre 2009

L'indécision versus le doute

Dans l'article précédent, je disais que j'avais l'impression de bien vivre le doute; pourtant, je suis bien souvent indécis, ambivalent. Ça peut sembler un contresens, un mensonge ou un vœu pieux. Pourtant, peu importe la circonstance, c'est le même principe à l'œuvre. Lorsque je doute, je débats intérieurement, cherchant laquelle des idées est la meilleure sur ses mérites, en balançant les inconvénients et arrivée à une solution réfléchie. Mais lorsque la question concerne ce dont j'ai envie ou mes émotions, je n'ai pas la vue aussi claire.

Et pour cause; je suis un homme au tempérament calme, et qui a développé le contentement comme une manière de fonctionner (combinée au cynisme)... Si les choix n'ont pas plus de mérites un que l'autre, si je ne ressens pas une envie plus pressante pour un d'eux, je peux passer très longtemps à ne pas savoir comment réagir, quoi choisir. À moins d'avoir une certitude dans les 30 premières secondes, je vais tergiverser, à la recherche d'un argument logique, ou à tâtonner le pouls de mes émotions, à la recherche d'une décision que je prendrais probablement rapidement si je ne cherchais pas toujours la solution optimale. C'est drôle, parce que je sais qu'il y a en moi quelque chose de spontané, mais qui est timide au point de manquer à l'appel lorsque j'exige de moi-même une analyse.

1 commentaire:

  1. Voilà un des pièges de l'intellect ! J'ai déjà souffert de ce mal. La solution que j'ai trouvée, c'est de taire mon intellect lorsque celui-ci fait la job inefficacement, et de suivre mon instinct. Je me dis que l'instinct se perfectionne en nous depuis des centaines de millions d'années, alors que la raison est une fonction beaucoup plus jeune chez l'animal.

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