Un matin comme tant d'autres

Il y a un mois et demi, je suis passé par la côte Sainte-Catherine avant de suivre Mont-Royal pour aller au travail. Ça n'a rien d'extraordinaire, j'étais à la recherche d'un chemin pour aller travailler, alors j'étais particulièrement à l'écoute du paysage. Devant une épicerie, un trottoir comme tant d'autres, avec un support à Bixi un peu plus loin, mais juste devant, un sac de vidanges avec un robineux adossé au mur deux mètres plus loin étaient adossés contre le mur. De mon point de vue, l'un et l'autre avaient la même forme. Je n'ai rien contre ceux qui choisissent de vivre dans la rue, mais à ce moment, j'ai trouvé cela infiniment triste. L'homme aurait pu rayonner de bonheur que ça n'aurait rien changé, l'image était brûlé dans ma mémoire. Après tout ce temps, ça m'obsède encore.