mardi 22 juin 2010

Je vous file la tague, voulez-vous?

Il y a une question que je me pose, et qui ne me donne aucune explication satisfaisante. J'ai bien d'autres chats à fouetter, alors je vous la refile.

Il y a un certain plaisir à gratter une galle. Curieusement, plusieurs personnes m'ont dit qu'ils trouvaient l'expérience agréable, mais évolutivement parlant, c'est pas plutôt mauvais? Si on gratte sa galle avant l'heure, la plaie peut se réinfecter et tuer le proto-humain qui aime gratter sa galle... J'ai de la difficulté à croire à un simple hasard... Alors pourquoi la sélection naturelle nous a quand même donné du plaisir pour faire cet acte auto-destructeur?

Peut-être parce que ça renforce notre système immunitaire tout en nous débarrassant des saletés prises dans la galle? Peut-être au contraire, que le poil que nous avions auparavant protégeait bien notre chair et que nous en avions besoin le moins longtemps possible? Peut-être aussi est-ce une déformation de notre curiosité, qui nous porte à vouloir voir les éléments qui nous sont inaccessibles? Peut-être seulement une conséquence d'un autre comportement, un autre gène, mais bien franchement, je ne sais pas.

Vous avez une idée?

3 commentaires:

  1. Ha! Drôle de question!

    Mais voyons la formulation: ''J'ai de la difficulté à croire à un simple hasard... Alors pourquoi la sélection naturelle nous a quand même donné du plaisir pour faire cet acte auto-destructeur?''

    Il me semble que cette question contient une présomption: que la nature fait les choses parfaitement.

    ''Dieu'' fait les choses parfaitement. La nature, elle, improvise, et elle laisse une part de son ''travail'' au hasard, justement! Donc, si une idiosyncrasie ne tue pas l'espèce, les deux demeurent malgré leurs contradictions. N'est-ce pas logique?

    Maintenant, ma réponse non-scientifique à ta question: Je crois que gratter une galle c'est comme enlever un vieux pansement pas frais. Ça permet à la plaie de respirer.

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  2. La nature est loin de faire les choses parfaitement. Mais elle fait les choses pour une raison. Elle peut être simplement le sous-produit d'un autre trait de caractère, ou un comportement à part entière, mais le fait qu'il y ait du plaisir d'impliqué me donne l'impression que ça peut être utile...

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  3. Comment oserais-je te contredire? Je ne suis pas un scientifique, seulement un ''freestyle thinker''. Je pense que c'est eux, les scientifiques, qui sont en mesure de nous fournir les réponses les plus intelligentes. Que nous disent-ils à ce propos?

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