Après mon patinage matinal, je me suis arrêté sur mon siège habituel, en avant de l'entreprise où je travaille. Pour essayer de me rendre plus résilient au changement, je me suis dit que peut-être que je devrais varier ma routine. Toutefois, comme c'était la seule chaise rembourrée, j'ai quand même sacrifié la variété à mon petit confort. Mais cela m'a remémoré une petite histoire que me contait ma grand-mère. Bien sûr, je l'ai un peu arrangée pour l'écrit, mais je ne crois pas l'avoir entendu ailleurs... Elle se passe voici fort longtemps, à l'époque des mariages arrangés; je crois qu'elle la tenait de ses propres parents ou grand-parents.
Une jeune femme en âge de marier va dans un bal pour se montrer en société. Bien évidemment, elle connaît déjà les habitués, mais au courant de la soirée, elle danse avec ses trois prétendants les plus sérieux. Un est un riche magnat de la presse, le second un architecte et le troisième un politicien. Chacun est beau, chacun l'intéresse jusqu'à un certain point, mais aucun se démarque. Incertaine, la fille va demander conseil à sa mère. La vieille, d'un regard attentif, passe son regard sur chacun d'entre eux. Elle observe l'architecte sur sa chaise de bois, trop occuper à discuter pour la remarquer. Ensuite, elle s'approche du magnat de la presse, assis sur une chaise capitonnée, qui fume tranquillement un cigare. Finalement, elle va jauger le politicien, qui parle, debout, un verre de vin à la main, avec plusieurs vieilles filles. Finalement, la mère revient, décidée, vers sa fille et lui dit: «Marie celui-là, dit-elle en lui pointant du doigt l'homme au cigare. S'il prend soin de son derrière, il prendra soin du tien aussi.»
Une jeune femme en âge de marier va dans un bal pour se montrer en société. Bien évidemment, elle connaît déjà les habitués, mais au courant de la soirée, elle danse avec ses trois prétendants les plus sérieux. Un est un riche magnat de la presse, le second un architecte et le troisième un politicien. Chacun est beau, chacun l'intéresse jusqu'à un certain point, mais aucun se démarque. Incertaine, la fille va demander conseil à sa mère. La vieille, d'un regard attentif, passe son regard sur chacun d'entre eux. Elle observe l'architecte sur sa chaise de bois, trop occuper à discuter pour la remarquer. Ensuite, elle s'approche du magnat de la presse, assis sur une chaise capitonnée, qui fume tranquillement un cigare. Finalement, elle va jauger le politicien, qui parle, debout, un verre de vin à la main, avec plusieurs vieilles filles. Finalement, la mère revient, décidée, vers sa fille et lui dit: «Marie celui-là, dit-elle en lui pointant du doigt l'homme au cigare. S'il prend soin de son derrière, il prendra soin du tien aussi.»
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