Ce matin, après que j'aie pris une dernière douche en terrain connu, nous avons pris nos sacs à dos pour repartir à l'aventure. Avant de prendre le train pour Inverness, nous nous sommes arrêtés au Grayfriar pour aller profiter du cimetière et de boucher les quelques heures avant notre départ à 10£. Ensuite, nous avons pris des nouvelles par café internet de Val (arrivée à Aberdeen, mais ne savaient pas ce qu'ils feraient pour dormir) et du «bedaine» breakfast de Westhill House(pas de nouvelles, trop occupée à suivre la formation de leur gouvernement minoritaire pour prendre leurs courriels), nous avons finalement pris la route d'Inverness, en se disant que nous irions dans ce coin-là, advienne que pourra.
Voyager en train est agréable pour une chose, c'est que ça permet de voir du pays... Du moins, les premières minutes furent très décevantes à ce chapitre, vu les passages sous-terrains. Nous avons traversé un grand pont de train vers les highlands, avec une vue sur la baie. Ensuite, nous avons vu un mince filet d'arbres nous cachant la route pour une quantité de kilomètres, même si les gens de l'autre côté du train avaient une très belle vue. Dommage pour nos appareils photos, mais avec les sacs devant la fenêtre, nous pouvions à peine deviner le passage d'un estuaire majestueux ou d'une vallée en U. Mais ensuite, nous avons pu voir des montages enneigées, les territoires désolés des régions plus nordiques de l'Écosse.
Inverness est peut-être ce qui ressemble le plus à une ville dans le nord, mais c'est quand même une toute petite ville nichée entre les montagnes. Et à notre arrivée, la météo n'était pas au grésil suggéré par la BBC, mais simplement à la pluie. Nous avons donc filé vers le Bazpackers, notre gîte de fortune, mais Val nous avait laissé un message pour nous dire qu'elle était à la Westhill House. Une réservation plus tard, nous étions en route pour aller la rejoindre (ainsi que son père, son compagnon de voyage). Avant de partir, nous nous sommes arrêtés au restaurant, pour prendre des forces et laisser la pluie passer. En guise d'entrée, j'ai pris du haggis dans des boules de friture, une combinaison que j'ai trouvée agréable. Alex y a goûté avant de me dire que ça goûtait le egg-roll. Malgré qu'il souhaitait que je passe sous le silence cette remarque, je ne pouvais pas l'ignorer, tellement c'était une belle hérésie.
Nous avons ensuite parcouru les 6 miles qui nous séparaient de mon amoureuse, et nous l'avons trouvée fatiguée, éreintée, avec son paternel déjà au lit. Nous avons échangé quelques anecdotes de voyage, puis décidé de faire un bout de chemin ensemble le lendemain. Une fois tout ce beau monde couché, j'ai poursuivi le travail sur ma nouvelle, écrit ce billet et tombé de sommeil.
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