samedi 4 décembre 2010

Seattle/Vancouver

En ce nouveau jour de voyage, je me suis levé à 7h, prêt à affronter la ville encore assoupie et le quartier mal famé de l'auberge de jeunesse. En parlant à un "concierge", j'ai découvert que je pouvais prendre le tunnel de trains et d'autobus pour m'y rendre en quelques minutes. Si concierge est entre guillemets, c'est que c'est le nom qu'on donne dans cette ville à une personne ressource pour l'information touristique. Je sais pas s'il faut que je me sente un vulgaire déchet, ou si je dois être heureux qu'il y ait des gens dont le propre est de nous diriger à destination, la station (miteuse) d'autobus.

Le chemin me menant à Vancouver était magnifique, parsemé de plus de montagnes de neiges éternelles que j'en aie vu en Écosse. C'était magnifique et même si je voulais finir le premier tome des 1001 nuits avant d'arriver, le paysage m'a obligé à prendre beaucoup trop de photos.

Avec les écritaux bilingues à la frontière, j'ai cru que je pourrais tenter ma chance pour être servi en français, mais le "I can try" mal assuré de l'agente des douanes m'a fait reculer. Si j'avais poussé l'affaire, ces agents auraient pu être beaucoup plus désagréable, mais je me suis dit que comme seul le chien renifleur avait l'air bien disposé dans cette cabane, qu'il fallait que je me taise et que j'endure.

La belle ville ceinturée de montagnes qu'est Vancouver est vraiment un plaisir à visiter. Après un court tour de ville, je suis allé rejoindre mon contact local. Comme il était avec ses amis, nous sommes allés dans un bon restaurant malais. Le proprio, gentil mais étrange, a tenu la cuisine ouverte pour nous. À la fin du repas, quand le reçu de ma carte de crédit en français (meilleur service qu'à la frontière) a fait comprendre au proprio ma provenance, il a fait l'éloge des filles du Québec et d'un gâteau au fromage dans le coin du métro McGill quinsoit le meilleur.

Ensuite, j'ai passé le reste de la soirée avec Andrew à silloner la ville à bord du paquebot de voiture qu'Andrew avait emprunté et qui a rendu plusieurs manoeuvres difficiles. Les conversations ne manquaient pas, mais les points de vue nocturnes me donnaient envie d'en voir plus. Maintenant dans le confort de son condo, je finis
ma soirée en regardant les lumières vacillantes d'une ville la nuit.

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