lundi 6 décembre 2010

Vancouver/Seattle

Cette nouvelle journée à Vancouver a plutôt bien commencé, sur un lever de soleil majestueux sur les montagnes au nord de la ville. C'était splendide et m'a mis en appétit pour marcher et profiter de ma journée. Mais avant tout, je voulais me rendre à Over the moon, pour faire plaisir à mes parents. Avec la mauvaise adresse, je ne pouvais pas vraiment trouver, alors j'ai abandonné à contrecoeur pour aller vers Granville Island. En chemin, je suis passé par l'ancien village olympique des jeux de plus tôt cette année, mais le délabrement du quartier me rappelait les dérapages propres à ce genre d'événement.

Sur l'île en tant que tel, on trouve un centre communautaire, un marchand de parapluies, des théâtres, des maraîchers et des artisans qui veulent vendre leurs produits, mais aussi les meilleurs voyants en ville. Après avoir traîné là quelques temps, j'ai voulu prendre le pont qui passe au-dessus de l'île pour rejoindre Andrew, mais les voies d'accès tentaculaires partaient de tellement loin qu'il était plus profitable d'aller en prendre un autre plus loin.

Cette fois, mon contact local m'a fait découvrir un restaurant japonais tellement neuf que le trois quarts de leur menu n'était pas encore disponible. J'ai pu manger le premier vrai ramen de ma vie (j'ai pris spécifiquement le plat traditionnel, servi avec un plat de riz simple et génial dont je garde la recette en mémoire pour plus tard. Nous avons complété le repas avec un dessert dans un crêperie bretonne. Une fois rassasiés, nos chemins devaient se séparer après qu'il m'ait déposé à Over the moon, dont il avait l'adresse. Mais sur place, il n'y avait pas de chocolaterie; Andrew a donc magnanimement pris le risque de se mettre en retard pour me déposer près de l'autre location où Google nous disaient qu'ils étaient. Mais à leur seconde adresse, j'ai découvert un magasin de vêtements de bébés. La récession avait frappé et je devais maintenant marcher pendant une heure et demie pour me rendre à la station bredouille. J'ai pu voir un peu plus de la ville, mais la déception me gâchait un peu la vie. En attendant mon autobus, j'ai décidé de manger à la gare. Pris entre le McDo et de la bouffe froide, j'ai opté pour la première option, mais seulement un burger pour épargner mon pauvre corps. Le voyage de retour a été sans histoire et presque sans photo parce qu'il faisait noir avant même mon départ.

Ici, l'hôtel est luxueux, même si la fenêtre donne sur une affiche néon de lave-auto. Ce confort vient au prix d'une formation demain. Aurai-je quand même le temps pour voir du pays? Je l'espère... À tout le moins, je vais encore marcher de soir...

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